Ce samedi 27 juin, c’était le dernier cours de Monique à la Villette

Devenue monitrice Ruffier en 1997 aux JTB, en même temps que Christine Bertrand, promotion Jean-Léon Gérôme – un peintre académique sans grand intérêt, toutefois visible au Musée d’Orsay, mais deux excellentes monitrices, toutes deux tutrices, l’une à la Villette, l’autre aux Buttes-Chaumont. Elles ont formé plusieurs animatrices, tout comme Françoise Renaud, la présidente des Cercles Franciliens.

Il faut préciser que notre fondateur, Jean-Louis Roche, ayant été professeur d’Education Physique à l’ENA, a appliqué à la gym Ruffier la tradition des promotions.



Le dernier cours de Monique à la Villette

Plusieurs monitrices étaient présentes : Lidia, La Villette et square Emmanuel Fleury, Françoise Renaud, présidente des Cercles Franciliens, la Villette, Laurence Failly,la Villette, Isabelle Boyer, la Villette.
Manquent Madeleine Gautier, Frédéric Roche et Fabienne Renalier, également formés à la Villette, responsables de cercles
à Beaufay et à Conleau.

Monique s’installe dans le sud, à Nice.

Bientôt un nouveau cercle au soleil ?

Des nouvelles des cercles

Avec le déconfinement progressif, certains cercles ont repris une activité partielle, après deux mois difficiles.
Parcs et jardins parisiens sont ouverts depuis le 11 mai mais… pour des groupes de dix personnes maximum.
Certains cercles comme la Villette ou les JTB aux Buttes Chaumont ont accepté la contrainte des réservations des adhérents, par téléphone ou par mail. Comme il y a en général plusieurs animatrices à chaque séance, plusieurs groupes sont formés.


Françoise Renaud, la Présidente des cercles

Monique, tutrice du Parc de la Villette

Lidia qui anime aussi au Square Emmanuel Fleury (75020). Trois animatrices étaient présentes pour cette rentrée.

Deux beaux moutons noirs broutent la pelouse derrière le cercle du Parc de la Villette, une tondeuse écologique !

Le Luxembourg et le square Emmanuel Fleury ont repris la semaine dernière.
Les cercles du Bois de Vincennes et du parc Monceau ont également repris.

Par contre, les cercles qui exercent en salle sont toujours réduits à l’inactivité.
En province, six cercles de « Tiens bon la Barre » en salle sont toujours fermés l’été. Le seul à fonctionner habituellement l’été est celui de Palavas dont la réouverture n’est pas prévue pour le moment d’après Victor David, le Président.
La bonne nouvelle est que le Conseil d’État a levé ce samedi 12 juin l’interdiction des rassemblements de plus de dix personnes, imposée dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire, rétablissant la liberté de manifester, dans le respect des « mesures barrières », et donc de faire du sport.

Ce n’est pas encore la liberté totale mais un mieux certain, alors, à vos bâtons !

Jacqueline Milman, secrétaire honoraire des JTB nous a quittés

Presque centenaire, elle n’a pas résisté au virus qu’elle avait attrapé et dont elle avait réussi à guérir, mais qui l’avait affaiblie au point de l’emporter dans son sommeil, dans la nuit. Elle sera incinérée au cimetière du Père-Lachaise lundi 8 juin dans l’après-midi.
Tous les anciens se souviennent de Jacqueline, de sa disponibilité et de sa gentillesse, et bien sûr de son mari Alexandre, très présent, décédé en 2012.
Jacqueline m’avait envoyé, il y a une quinzaine d’années, un article qui relate les débuts des JTB et que vous trouverez plus bas.

Les JTB, de Jacqueline MILMAN

A l’heure du rajeunissement de l’équipe dirigeante, je pense qu’il est bon de rappeler quelques faits de notre « enfance », commençons par le début, rassurez-vous, je m’arrêterai.

Depuis la création des J.T.B., bien des adhérents nous sont restés fidèles, certains nous ont quittés parce qu’ils ont pris une retraite, « bien méritée », j’en suis sûre, et sont partis au grand air exercer leurs divers talents. Nous sommes toujours en rapport avec eux, soit par Internet, soit par téléphone, et quelquefois, par une visite lors de nos réunions exceptionnelles.

Rappelons, pour mémoire, qu’au bout d’un an de fonctionnement, 46 adhérents étaient affiliés aux JTB, mais une centaine participaient à la gym du dimanche. Puis la 2° année, le total était de 86 inscrits. Si nous avions suivi cette courbe exponentielle, les Buttes ne seraient pas assez grandes pour nous contenir tous. Où iraient donc les Chinois ? En ce temps-là, nous avions la place pour nous tous seuls. Dommage …

Dès notre naissance, deux cross étaient organisés, en juin et en décembre avec respectivement 51 et 40 coureurs. C’est beau la jeunesse !

Parmi les adhérents de la première heure, nous sont toujours amicalement fidèles, soit par courrier, soit par des visites occasionnelles, Grégoire, Claude, Christian (Jean-Paul trop rarement) et, si ma mémoire «flanche», les ans en sont la cause, comme l’a dit mieux que moi, le fabuliste …

Il est, bien entendu, inutile de remonter au déluge » et de rappeler ce que chacun a entendu 101 fois

Je citerai quelques noms, la liste n’étant pas exhaustive, Messieurs Arbona (il a le n°5 sur nos fichiers), Lozelli, Vovian, Goffette, Foulon (j’en passe et des meilleurs) …
Les plus anciens d’entre nous n’ont pas oublié ceux qui nous ont « quittés ».

Combien d’activités, hormis la gymnastique nous ont réunis : diverses courses, parcours du cœur, cross des J.T.B. qui se terminaient par une festivité dans un bistrot du quartier, des repas de fin d’année bien arrosés – sobrement tout de même, rassurez-vous), les week-end dont nous regrettons tous la disparition, tout en comprenant bien les difficultés de préparation que cette activité représentait., les sorties à vélo – hélas les routes sont plus dangereuses, les anciens cyclistes ont pris quelques années et quelques kilos, ou bien les pneus se sont dégonflés, etc.., vous m’avez bien comprise.

Chose promise, chose due, j’ai dit que je m’arrêterai rapidement, j’en suis à 1984, date à laquelle, passant devant la piste de patins à roulettes des Buttes, je vois un groupe de gymnastes qui gesticulaient avec des bâtons, je les regardais quelque peu étonnée quand un monsieur me dit « prenez un bâton et faites comme nous » – ce qui fut fait, et cela dure toujours-. A cette époque-là il n‘y avait que la méthode Ruffier, un moniteur, Philippe introduisit une autre série de mouvements et on commençait à parler de la FFEPMM, ce qui amena pas mal de remous parmi les membres du CA de l’association–dont je ne faisais pas encore partie–. Les discussions disparurent et vous connaissez la suite …

A gauche au premier plan, Jacqueline Milman, puis Grégoire, Martine, Alexandre et Jean-Luc
le 13 juin 2010 aux 30 ans de la Fédé Ruffier

Aux 20 ans des JTB François Edern, le président, entouré des monitrices JTB, c’était en 1991.

Jacqueline fait partie de l’histoire de l’association, elle a participé à son développement et à son rayonnement nous ne l’oublierons pas.

A l’AG des JTB de 2007, Jacqueline et François ayant souhaité prendre du recul après plusieurs décennies de bénévolat ont été honorés par l’association.